Une histoire inscrite au cœur du Bassin

En mai 1841, n’existait alors à la Teste qu’une école communale de garçons.

Mr Reclus, Inspecteur des “Cercles de Famille”, vint démontrer à la municipalité la nécessité de créer “une Salle d’Asile” où seraient accueillis les enfants de 2 à 6 ans, des familles pauvres. Le ministre de l’Instruction Publique s’était engagé à pourvoir à une partie des frais et la famille royale faisait un don de 300 francs.

La Municipalité fut convaincue de l’utilité de cette école maternelle, mais n’avait pas les moyens financiers de la créer. Pour se procurer des ressources, elle décida de lancer une souscription en tête de laquelle elle inscrivait la famille royale, pour une somme de 300 F et demanda l’autorisation d’augmenter la taxe des vins et l’octroi.

En mai 1842, l’autorisation n’était pas encore parvenue. C’est alors que le curé de La Teste, l’abbé Marty, proposa que la “Salle d’Asile” soit confiée à des religieuses, qui pourraient en même temps tenir une école de filles. L’Inspecteur des écoles accordait une subvention de 500 F dont se contenteraient les sœurs qui percevraient, en outre, la petite rétribution des élèves payants . Le curé fournirait gratuitement le mobilier.

Cependant, Mr Reclus faisait savoir que si la commune finançait la location d’un local pour la “Salle d’Asile” et fixait une rétribution à verser par les parents en état de payer, grâce aux 300 F de la famille royale et aux 200 F accordés par le préfet, une institutrice laïque pourrait être rémunérée.

Il revint donc au Conseil Municipal de décider s’il voulait une école tenue par des religieuses ou par une institutrice laïque. Le vote se fit à scrutin secret : 11 voix se prononcèrent pour les religieuses, 2 pour l’institutrice laïque. Il y eut une abstention. Le conseil vota alors un crédit de 300 F pour la location de la salle et fixa la rétribution mensuelle à 50 centimes pour les enfants de 2 à 5 ans et de 75 centimes pour ceux de 4 à 6 ans. Il désignerait les familles susceptibles de payer.

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Une école sous tutelle diocésaine … 

l’Enseignement Catholique de Gironde vient de redire son projet Projet_20ECG . Ce texte est le support de notre propre projet éducatif.

En effet, une école sous tutelle de l’Enseignement Catholique met en œuvre un projet qui se réfère à l’Evangile et à l’enseignement de l’Eglise Catholique. Il doit être source d’inspiration et force d’interpellation pour ce qui se vit et se transmet dans l’établissement.

Sa conviction est de croire que l’Evangile garde aujourd’hui sa pertinence pour conduire une démarche éducative pleinement humanisante.

Une école catholique se doit d’annoncer l’Evangile à tous dans des conditions de respect de conscience que rappelle le Statut de l’Enseignement Catholique.

Proposant aux jeunes chrétiens de grandir dans la foi, ce projet veut ouvrir à tous un chemin de croissance en humanité.

Chaque enfant, quelque soit sa religion, peut y être accueilli dans le respect de ses convictions familiales, dans la mesure où le projet de l’établissement est accepté par ses parents.

… et associée à l’Etat par contrat

L’école Saint Vincent est sous contrat d’association avec l’Etat, ce qui implique entre autre, la mise en place des programmes officiels dans les différents cycles et l’évaluation des compétences des élèves en fonction des programmes.

La commune verse une subvention annuelle et les enseignants sont rémunérés par l’Education Nationale.

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